Culture & Histoire

La Confraternité s’est fixé l’objectif ambitieux de promouvoir le passé historique jacquaire de la Bourgogne, par des conférences, des visites, des recherches sur les lieux jacquaires, etc.

L’histoire de notre statue de SAINT JACQUES

La Bourgogne a été de tout temps un des grands carrefours géographiques vers saint Jacques de Compostelle. Venant du Nord, des Ardennes, de l’Alsace, des Vosges, de la Lorraine et aussi du Luxembourg, de l’Allemagne, de la Pologne, des Pays Bas et, bien au-delà, des Pays scandinaves, les pèlerins ont tissé un réseau dense de voies au travers de la Bourgogne.

A l’heure européenne, la Bourgogne retrouve toute sa raison d’être sur le chemin de saint Jacques et plus particulièrement Dijon qui indirectement profite de la dynamique de Cîteaux pour attirer nombre de pèlerins.

Ainsi, en cette année jacquaire 2010 et avec le pèlerinage relais Europa Compostela, la Bourgogne a vu défiler en juin dernier, 6 bourdons venant de Cracovie, Zurich, Fribourg, Strasbourg ainsi que de la voie Francigéna ( Canterbury-Rome) en partance pour Santiago via Cluny et le Puy en Velay.

Etapes de création de la statue

Marquée par tous ces temps forts, la Confraternité des Pèlerins de saint Jacques en Bourgogne a décidé de faire mémoire au saint en lui érigeant une statue, projet tout de suite encouragé par le Curé de l’église saint Michel, le Père Christian Forster. Une commission a été créée pour gérer le projet, définir le modèle, le matériau et le choix du sculpteur. Ce projet a fait l’objet d’un appel d’offre national, et le sculpteur Alain Dumas a été retenu par l’ensemble de la commission présidée par Monseigneur Minnerath, archevêque de Dijon, Madame Marie-Antoinette Stroheker, secrétaire générale de la Commission Diocésaine d’Art Sacré, et le Père Christian Forster. Cette statue, financée en grande partie par les dons de pèlerins et sympathisants, est maintenant dans « sa » chapelle en l’église saint Michel. Au cœur de la cité dijonnaise, ce lieu est une étape traditionnelle des pèlerins arrivant dans la capitale bourguignonne pour poursuivre leur périple par la rue Buffon, la rue du Petit Potet, place du 1er Mai et les faubourgs en direction de Beaune.

Fiers de notre saint Jacques, nombre de manifestations se font devant lui. Remises de crédenciales , carnets du pèlerin individuel en partance pour saint Jacques de Compostelle, bénédiction de départ des pèlerinages « pied-bus », mais aussi rassemblement pour des prières communes par exemple pour célébrer l’année jacquaire 2010, et pourquoi pas celle de 2021 !

Inauguration statue

 

Vezelay « La Colline éternelle »

vezelay

302 m d’altitude. Cette ville fut le siège, au IXe s., d’un monastère occupé par des moines bénédictins. Cette abbaye abrita, dès le XIe s., les reliques de sainte Madeleine exilées de Provence par crainte des Sarrasins et devint alors un haut lieu de pèlerinage, toujours en vigueur au XXe siècle, en particulier chaque 22 juillet. En 1146, sur le flanc nord. de la colline, saint Bernard prêcha la seconde croisade devant Louis VII. La cité et l’abbaye sont plusieurs fois pillées. Elles conservent de nombreux témoignages de leur gloire passée.

 

Cité historique pittoresque aux ruelles étroites et tortueuses, placettes avec puits anciens, maisons à encorbellement, tourelles, fenêtres à meneaux… des XIIe au XVIIIe s. Ruines féodales dont les courtines du XIIe s. et la porte Neuve des XIVe et XVIee s. classées. Reste de l’ancienne abbatiale aux dépendances classées ; vue panoramique de la terrasse. Tour de l’horloge et hôtel de ville du XVIIe s . Magnifique basilique Sainte-Madeleine classée, considérée comme le chef-d’oeuvre absolu de l’art roman, dont la construction s’est étalée sur plusieurs siècles : un narthex de 1140/50 et une nef romane de 1120/35, un choeur et un transept romano-gothiques des XIIe et XIIIe s. (réemplois carolingiens) avec beaux chapiteaux et tympans, dont le tympan du portail central, crypte carolingienne remaniée au XIIe s., salle capitulaire du XIIe s. où se trouve le musée Lapidaire, et cloître (panorama de la plate-forme de la tour Saint-Antoine). Viollet-le-Duc a restauré la basilique de 1840 à 1859. Cette basilique et les remparts de la ville sont classés au titre du patrimoine mondial répertorié par l’U.N.E.S.C.O. Eglise Saint-Etienne désaffectée, inscrite. Chapelles : Sainte-Croix du XIIe classée ; de la Maladrerie Saint-Barthélemy du XIIIe s. Croix commémorative inscrite. En 1519, Vézelay vit naître Théodore de Bèze qui prêcha la réforme avec Calvin.

Point de départ d’une des quatre grandes routes vers Compostelle données par le Guide du pèlerin. Lieux d’accueil pour les pèlerins, comme en témoignent encore aujourd’hui certaines grandes caves voûtées. Montjoies. Coquille Saint-Jacques sculptée dans la pierre, sur un blason au-dessus de la porte d’une maison (ancien hôpital) située dans la rue qui monte à la basilique. Au tympan du petit portail nord de la basilique, dans la scène des pèlerins d’Emmaüs, un disciple Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en Bourgogne porte une besace décorée d’une coquille Saint-Jacques, exactement comme sur un bas-relief du cloître de Silos qui montre le même sujet.

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